Alexandre CAPAN
Peintures. 2013 - 2014
Huile sur toile. 55 x 46. 2013
Huile sur toile. 55 x 46. 2013
Huile sur toile. 30 x 30. 2013
Acrylique et encre sur papier contrecollé sur bois 30 x 20
Installation. 9 huiles sur toile. 29,7 x 21 chacune
Installation. 9 huiles sur toile. 29,7 x 21 chacune
Acrylique et encre sur papier contrecollé sur bois 30 x 20
Acrylique et encre sur papier contrecollé sur bois 30 x 20
Acrylique et encre sur papier contrecollé sur bois 30 x 20
Peintures
Le travail de peinture est inextricablement lié à la pratique de la photographie, du dessin et de la vidéo et en constitue, même si l’on peut dire, la base vers laquelle tous les autres médiums tendent. Les différentes séries qui jalonnent les dernières années de production sont donc issues de glissements - souvent formels, d’autres fois purement instinctifs entre ces différentes pratiques.
Comme pour le dessin, le travail de peinture d’Alexandre Capan, est essentiellement constitué de séries plus ou moins autonomes qui, si elles connaissent une logique interne propre, n'obéissent à aucun programme formel strict mis à part un recentrement quasi général sur le noir et blanc et sur la couleur grise, couleur qui traverse en fin de compte toute son oeuvre peint ou dessiné ainsi que ses vidéos et photographies et qui devient peu à peu une évidence dans la manière d’aborder la peinture.
Souvenir des reproductions de peintures ou de photographies de paysages en noir et blanc dans certains livres d’art ou d’histoire, l’image y perd en fait tout lien avec la réalité.
Dimension restrictive du gris qui porte l’image au seuil de l’illisibilité. Banalisation de l’image grise quelque part.
Privation de contradictions, d’opinions, le gris et toutes ses nuances du blanc au noir évoquent le néant et tous les possibles. Il met en lumière un rapport à la réalité comme en suspens, légèrement déconnecté de ce qu’elle est sensée être.
Sortes de pause dans l’afflux d’images et dans le temps de la “vie quotidienne”, les toiles grises se veulent être des mises en suspens du temps dans un indéfini et un indéchiffrable flottant.
A la réflexion sur le gris vient s'ajouter un travail sur la notion de flou héritée de l'attachement qui peut être porté à l'arrière plan ou au hors champs. Ces thèmes la étant déjà à la source de la série de dessins aux points des hypothèses.